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 Les différentes séries 
qui composent le parcours photographique
de Yannig HEDEL sont visibles 

dans les albums de la colonne de gauche
ou avec les onglets ci-dessus...

 1. De Labore Solis     (1990 / 1996)
 2. Arles, l'obélisque   (2001, commande musée Réattu)
 3.  (H.Bl.)          >      Heures blanches (1972 / 2002 )
 4. (Stes cord.)   >     "Suites cordouanes" (2010...)
 5. De la fenêtre...      (2013...)
 6. Bâti improbable   (2011...)
 7Figures et Volumes (dont vVv et "Le Monolithe")
 8. Lueurs

 

Remarque : pour voir en diaporama chaque ensemble ci-dessus, 
cliquer sur l'une des images qui les composent

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ACTUALITES

 septembre 2018 : une exposition personnelle à Paris, dans le Marais


Thierry BIGAIGNON et Yannig HEDEL
 dans la cour de l'Hôtel de Retz

(auteure : Patricia LECHENNE-HEDEL)



















PARIS PHOTO 2019









L'espace de la galerie Thierry Bigaignon à PARIS PHOTO, 
investi par mes trois séries De labore solis, L'arc de lumière et les "Heures blanches". 
 (photogr. Patricia L.H.) 







Novembre 2017
visite de Thierry Bigaignon à Caluire 
pour découvrir les tirages originaux 
de la série "Heures Blanches"





Nous sommes heureux d'annoncer l'arrivée de Yannig Hedel dans la famille des artistes que nous représentons. Yannig Hedel est un artiste remarquable, qui bâtit depuis plus de 40 ans une oeuvre forte et cohérente. Nous sommes impatients de vous faire (re)découvrir son travail. Plus d'infos...

Né en 1948, Yannig Hedel traque la course du temps sur l’architecture urbaine, jour après jour, saisons après saison, et bâtit depuis plus de 40 ans une oeuvre remarquable de finesse et de cohérence. Il entame dès l’âge de 22 ans un parcours photographique qui le mènera au fil du temps à prélever dans la ville des formes géométriques variées, métamorphosant de simples pignons en pyramides, de banales cheminées en clepsydres monumentaux. Pendant qu’autour de lui tout s’accélère, Yannig Hedel prend le temps. Et plus précisément, il photographie le temps ! Il en fixe le passage sur les murs qui l’entoure. Arpenteur des villes, le photographe repère les ombres, capture ce réel éphémère pour illustrer la course des saisons et la métamorphose des villes. En toute simplicité, il bouleverse les codes et se joue des échelles. On ne sait plus à quelle distance se trouve l’objet photographié. Les jeux d’ombre et de lumière déroutent le spectateur et l’enveloppent d’un sentiment onirique prodigieusement silencieux. Frôlant l’abstraction, les prises de vue, toutes en nuances de gris, sont pourtant bien réelles. 
Exposé partout en Europe, mais également au Mexique et au Japon, son travail rigoureux, a fait l’objet de près d’une trentaine d’expositions personnelles et fait désormais partie des collections de nombreux musées parmi lesquels Arles, Strasbourg, Châlon-sur-Saône, Charleroi (Belgique), Stuttgart (Allemagne). Les grandes expositions rétrospectives qui ont eu lieu à la bibliothèque municipale de Lyon et dans les musées de l'Elysée à Lausanne, ou Réattu à Arles, ont permis de se rendre compte de l'unité variée d'une oeuvre obstinée mais évolutive. 
Qu’il sillone la ville ou qu’il se poste à la fenêtre de son appartement, Yannig Hedel poursuit sa quête acharnée et continue de nous envoûter.


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Born in 1948, Yannig Hedel has been pursuing the marks of time on the urban architecture, day after day, season after season, and, in so doing, has spent the last 40 years building a remarkable and coherent body of work. He started his photographic journey at the age of 22, and, over time, set up a collection of various geometric shapes captured in the city, turning simple gables into pyramids, and banal chimneys into monumental sandglasses. While everything around him is accelerating, Yannig Hedel takes his time. And more precisely, he takes photographs of time itself! Street walker, he has rigorously captured the shadows, these ephemeral shapes made of light and time, to illustrate the passage of time. In all modesty, he has invented a new street photography, turning it into something formal, poetic and definitely silent. The way he plays with light and time, is purely figurative but also flirts with abstraction. As such his work could be defined as 'abstract reality'.     
Exhibited throughout Europe, but also in Mexico and Japan, his photographs an compositions have been showed in more than thirty solo exhibitions and is now part of several museum collections including those of Arles, Strasbourg, Châlon-sur-Saône, Charleroi (Belgium) and Stuttgart (Germany). The retrospectives which took place in Lyon (France), at the 'Musée de l'Elysée' in Lausanne (Switzerland), and at the 'Musée Réattu' in Arles, gave us the opportunity to fully understand his singular life-time work, it being both obsessive and evolutive.
Whether he walks the street of his home town or as he stares at the city from his apartment window, Yannig Hedel pursues his relentless quest and offers us a never-ending enchantement.    
                                        Galerie Thierry Bigaignon
 
 
 



                  YH devant ses obélisques dans la première exposition de la nouvelle galerie arlésienne de Anne Carpentier

                    >>> galerie arlésienne de Anne Carpentier






                     YH bavardant avec Anne Cartpentier lors d'un vernissage arlésien

(portraits réalisés par Patricia Lechenne-Hedel)










YH bavardant avec Andy Neyrotti du Musée Réattu




Musée Rattu - 2017 - salle de l'obélisque avec sa "coiffe royale" /sculpture en bronze du XVIIème 
au centre et les photogr. de Y.HEDEL sur les murs
 
 

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CV, expos.








        Yannig HEDEL               

   
                      né le 15 / 07 / 1948      à Saint Nazaire (44)            

      Adresse : 113 Avenue Alexander Fleming F69300 CALUIRE

         



                                                                       vernissage Bibliothèque Municipale de Lyon / Part-Dieu


  Expositions personnelles (extraits):

Galerie Vrais Rêves :  1987  Monolithe,     

                                     1993 De Labore Solis,
                                     1998 D’ombres et de lumiére…, 
                                     2004 « La rose des vents »                              
                                     2012 vVv & suites cordouanes
                                     2017  Ici, là, voir plus loin...


C.A.P./ Musée de Villefranche s/ Saône : 
                                     Accrochage 83 (1983), puis Monolithe (1988)

Espace St Cyprien, Toulouse : 
                                     Bribes & Fragments (1989), De Labore Solis (1995)

et…
1983 - Galerie Le Réverbère, Lyon
1984 - Artothèques d’ Annecy, de Grenoble, Saint Brieuc et B.M. Givors
1985 - Galerie J.P.Lambert, Paris IV
1987 - Galerie Lindemanns, Stuttgart .( Allemagne )
1992 - Galerie Foto Medium Art/ Château de Wojnovice - Wroclaw (Pol.)
1993 - Galerie Bild - Aarau ( Suisse )
1995 -
 Bibliothèque Municipale de Lyon / Part-Dieu (« Heures blanches »)
         - Médiathèque de Beauvais ( 60 )
1996 - Musée de l' Elysée - Lausanne - Suisse
         - Centre d' Art Contemporain de Rueil-Malmaison –92-
1998 - Galerie Pennings, Eindhoven ( NL )
2000 - De labore solis Institut Français de Dresde ( Allemagne )
«       - Ecole des Beaux-Arts de Nantes (co-prod. QPN / Gal.Vrais Rêves
2001 - «Arles, soleils tournants » Musée REATTU, Arles
2007 - Institut Français de Prague + Galerie « 4 » à Kladno (CZ)
2010 - Bibliothèques de Lyon (3ème, 5ème arrond. et Part-Dieu)

2013 - La Spirale/Le Cube blanc/Médiathèque Le Toboggan -Décines-69

2018 - Galerie Thierry Bigaignon (75003 - Paris)
          - Musée de Romanèche- Thorens (71)
2019 - Paris Photo / Galerie Thierry Bigaignon








                                 vernissage Institut Français de Dresde ( Allemagne)  


Expositions collectives (extraits):


1981 - Figures en façade, E.L.A.C./ Lyon
1984 - Sols/Murs : Musées de Rouen, Le Havre, Evreux, Troyes, Caen, LaRoche S/Yon.
  "     - La photogr. créative à la Biblioth. Nationale, Mois de la Photogr. 84 / Paris
  - Images & Imaginaires d'Architecture, C.C.I. / Centre G.Pompidou, Paris
  "     - L'Architecture : sujet, objet, ou prétexte ( Le Mans, Naples )
1985 - S.I.R.P. Royan, 1985 (Premier prix N & B), 1994 (Mention), et 1995 (Jury)
  "     - Présentation de la Collection Bert Hartkamp, Château de Hoensbroek ( NL )
1990 - La conversation collection de photogr. Contemp. du Musée de Strasbourg
1991 - Salon Découvertes 91 (sélection Bibliothèque Nationale.) Grand Palais, Paris
"       - Jubilé Galerie Lindemanns / Présentation Collection Werner Gotze - Stuttgart
1992 - « Visages, paysages, et autres rivages.. ».Ctre d' Art Contemporain-Bruxelles
1995 - "Paysages... » Musée de Chambéry (co-prod. Galerie "Vrais Rêves")
1997 - « Le temps à l’œuvre » , Artothèques de Caen & Vitré
2001 - Galerie Spectrum, Saragosse (Esp.)
         - « Fragments d’azur », (YH + J.Olek) L’Espace Suisse à Strasbourg
          - « Le regard du photographe » Artothéque de Lyon
2002 - « Fragments d’azur », Musée de l’Architecture, Wroclaw (Pologne)
         - « Europa, l’esprit des villes » Sept. de la photographie / Lyon
         - Galerie SZTUKI – Klodzko (Pologne)
         - «Portrait d’une collection » Musée Réattu/Fondation MAEGHT St Paul de Vence - 
         - Délég. Paris. du Gd Lyon : « Territoires des silences » (Gal. Le Bleu du Ciel),
2003 - « XL » La collection photogr. d’Arles, Musées Réattu, ArlesAntique et Le Capitole
2004 - « Forte Impression » URDLA Villeurbanne
2005 - « seeing oneself » Berlin, Nove-Mesto (Tchéqu.), Cluj (Roumanie), Mexico…
2006 - Collection Jacques Py, Médiathèque, Nantes.
2007 - Galerie « L’Usine » – Ste Foy lès Lyon
2008 - « Carte blanche à Christian Lacroix » sélection collections Musée Réattu‏ / Arles
2009 - « Chambres d’écho » - Musée Réattu Arles
         - « Mai de la Photographie 2009 » - Quimper
         - « Nuages... » Musée A. Malraux - Le Havre
         - « Lyon, des photographes... » Musée des moulages
         - « Grottes et cavernes» URDLA Villeurbanne
         - «Lyon, des photographes...» Galerie Le Bleu du ciel
 2011 - "Sur mesure" . Musée réattu - Arles
         - "Fragments" . Musée d'Art Contemp. de Strasbourg
          - « VEDUTE » . Galerie Michel Descours/ URDLA
          - « collections particulières » . Galerie Vrais Rêves - Lyon
          - Festival Labirynt (Francfort s/Oder-All. & Slublice-Pologne)
       2013  - galerie Dulcie / Artothèque de Nantes
2014  - collection Obj. Im. Musée Gajac - Villeneuve sur lot (47) 
2015 - "Opus" (collection photogr. archit.) Musée réattu - Arles 
2016  - « L’oeil du collectionneur ». Musée d’Art Contemporain - Strasbourg
2018  - 150 ans du Musée Réattu - ARLES (13)
2020  - "Noir & blanc , une esthétique..." collection de la BnF  Grand Palais. Paris

Plus précisément...
     




Musée des moulages - Lyon 2009





Foires d'art contemporain : 
 Nuremberg (1988, Galerie Lindemanns),
 Amsterdam (1998, Galerie Pennings ),
 Strasbourg ( ST’ART 2003 /”La cathédrale”)

Festivals de...Dunkerque (Cré-artPhoto 1985), Charleroi 87 (3ème Triennale), Heidelberg (Artphoto 1990), Quimper (Mai de la Photogr. 90 /Gal. Saluden), St Etienne (Moments contemporains 92), Paris (Mois de la Photo 92), Huy (1993), Blagnac (Forum de l’Image 94), Bratislava 95 (Stones’visions), Fiesole (Biennale 1996), Annemasse (« Temps de pause » Villa du Parc/2003), etc…



Bibliothèque Municipale de Lyon / Part-Dieu 1995



Présence dans la présentation de la coll. Madeleine Millot.Durrenberger : 

Printemps de Cahors (1995), Galerie LeLézard (Colmar 1997), Sélénographies (1991, Observ. de Strasbourg), La déclaration (1992 : Altkirch, Nantes, Lyon, Colmar, Dijon…), De Labore Solis(1993 In Extremis / Hôtel de Ville Strasb.), Echos de sidération  (1999/2000 : Strasbourg, Paris, Limoge, Lyon, Mulhouse, Montpellier, LeMans, Villeneuve d’Asq ...), La part du rêve (2001, Institut Fr. de Prague) ,...)Circulaire, léger et transparent (2002 Galerie Mathieu Lyon), Gal. Le Coeur m'en dit, Strasbourg (1986 :Dépayser la nature, 2001 :Lieu d’un possible, 2002 :De camarde à Belzébuth), « Eclairs du cœur,… » Espace ABC, Bar-le-Duc, Galerie Artem, Quimper (Mai de la Phot. 2004)..« La collection ne sert à rien, mais sert à tout, comme une respiration » (2006, Klodzko Pologne), « Vingt ans de rencontres avec le soleil pour témoin» ( 2007, Rétrospective. La Chambre, Strasbourg), « Un mur, un trou et un visage » (2007, Nogent sur Marne, 2008 Bar-le-Duc et Huarte / Espagne), « La faim du désir » 2010 Strasbourg, "L'oeil du collectionneur" 2017 MAMC Strasb.





2007, Rétrospective. La Chambre, Strasbourg





Exposé Françoise Lonardoni (Bibliothèque Municipale de Lyon 2010)



Collections publiques : 
Fond National d'Art Contemporain (FNAC), 
Villes de Toulouse, Quimper, Beauvais,...
Musées d’Arles, de Strasbourg, Châlon s/Saône, Charleroi (B), Stuttgart (All.), 
Bibliothèque Municipale de Lyon / Fondation Nationale de la Photographie,

….....et une douzaine d'artothèques ( Villefranche s/Saône, Grenoble, Angers, Evry, Lyon, Annecy, La Rochelle, Saint Brieuc, Montpellier, Caen, Nantes, Villeurbanne, Strasbourg )

Collections privées à Lyon, Paris, Strasbourg, Amsterdam, Stuttgart, Eindhoven, Wroclaw, Dresde,

 Durham*...

 *Durham/USA collection Cassilhaus





Bibliographie : 



Monographies :
- "Heures blanches" Édit. Paroles d'Aube/ BMLyon (collect. "empreintes")
- « Arles, soleils tournants » Edition Actes Sud / Musée Réattu

- " Passent les heures blanches" Edition the(M)

publications collectives
- catalogue troisiéme Triennale de Charleroi
- "Soit lune..." Éditions "In Extremis" (collect. La déclaration & Avant l'effacement)
- «La conversation» collection de photogr. Contemp. du Musée de Strasbourg
- « Lyon, des photographes... » Edition Libel
- etc…



Bibliothèque Municipale de Lyon / Part-Dieu 1995




                                       




Ecole des Beaux-Arts de Nantes 2000 

















 Galerie « 4 » à Kladno (CZ 2007)









                            « Carte blanche à Christian Lacroix… »  Musée Réattu‏ / Arles 2009













                                                    collection MMD Huarte 2007 / Espagne


















Heures blanches
« ..Mettre ses pas dans ceux de Yannig Hedel, c'est entrer dans un univers de formes et de contrastes dans lequel la photographie livre le meilleur de son essence. D'une absolue beauté, ces « Heures blanches » sont des traces infimes que l'oeil du photographe édifie sur la base d'une simple architecture : surfaces planes en béton, angles de toit..c'est parce qu'il est artiste avant tout que, passant devant ce mur, Yannig Hedel a su capter un trait, un rai lumineux, un rien..et que, de ce rien, il a fait naître une émotion. Avec ces photographies, la ville devient musée. Et plus on s'y promène, plus se bousculent à nos yeux les milliers de détails et de compréhensions d'un monde minimaliste où le petit contient le plus grand. »

     Catherine GOFFAUX « Photographie Magazine » - Mai 95



     
      « ..Photographe ? .. Plasticien?..Une fois de plus la distinction est vaine pour Yannig Hedel qui fait de la photographie l'outil d'une oeuvre personnelle. Par le jeu exclusif des gris, la matière devient dessin.. »

        Claire PEILLOD
        « Lyon Poche » - Octobre 87



Osaka - 2012 -




"...les photographies de Yannig Hedel : décrochages de murs ou variations sur l'image de la pyramide, à la limite d'une abstraction picturale évoquant l'art minimal ou la calligraphie... » 

Nelly COLIN 
« Le Journal Rhône-Alpes » - Avril 86





« ...d'autres exploitent en un jeu presque abstrait les lignes, la géométrie des bâtiments. Dans ce domaine, Yannig Hedel brille par le sens de la pureté et du dépouillement rigoureux. « 

Michel DIAY 
« La Nouvelle Gazette » CHARLEROI/ Avril 87 





« ...à partir de formes géométriques, abstraites, Yannig Hedel se livre à des recherches rigoureuses, voire sophistiquées sur la lumière, la matière, les subtilités de gris. " 

Elyane GEROME « Le Progrès » - Avril 86 



« ..des compositions quasiment abstraites qui jouent sur les rapports de gris, sur les contraintes du plein et du vide, de la pierre et de l'air.. » 

      J.C LEMAGNY - « Photographies » 


« ..Ces images relèvent de l'impact poétique, de l'observation émue du temps, des broderies de l'ombre sur la lumière..Rarement l'espace mural n'a été confronté à l'espace avec une telle rigueur, un oeil aussi juste.»

      H.M ROBERT « Lyon Poche » - Février 83 




« Le temps à l’œuvre » , Artothèques de Caen & Vitré (1997)





  






« ..Des pans de murs échancrés sur des ciels..Un sujet qui n'en est pas un, ou plutôt, comme dans certaines grandes peintures monochromes, il s'agit de créer des espaces de silence où l'on respire, où l'on se sent bien. Le vide de l'espace arrête le temps, libère l'imagination.. »  

     Jacqueline ROZIER « Le Journal Rhône-Alpes » - Février 83 




« ..Yannig Hedel voit plus loin, captant les vibrations subtiles.. Il sculpte l'image à l'aide de l'outil photographique, jonglant avec les niveaux de gris, véritable palette de couleurs... »  

    M.GIRARDY – Toulouse/Février 89 REGARD Magazine N° 18 




« ..Sans trucages, sans manipulation, Y. Hedel « délocalise » la réalité, en isole des fragments et, à partir de quelques lignes géométriques, la lumière compose dans des gris subtils un tableau de silence et d'infini. » 

      A.M ANDRE – Lyon/juillet 90 LE TOUT LYON N° 3341



Lucie Halamikova interprétant sa musique à Kladno (Rép. Tchèque)




 ...Une oeuvre obsédante qui nous parle du temps et de l'éternité, de la marche des planètes et des saisons..Yannig Hedel joue, avec brio, de ce miracle de la lumière et de l'ombre que sculptent les volumes et donnent matière à l'immatériel. » 

     Françoise VACHER Le Progrès/ 9-01-1995 



« ..La référence à la peinture ou à l'art graphique s'impose à l'esprit, tant la recherche de rendu, dans les nuances de blanc et de gris est subtile..Mais il arrive aussi que ce jeu formel devienne méditation sur le temps...Et c'est une autre dimension que prend alors l'oeuvre de Yannig Hedel. » 

      Nelly GABRIEL Le Figaro








« Chambres d’écho » - Musée Réattu     Arles 2011


     

     « ..C'est souvent dans les choses simples que se trouve l'essentiel, dans ce qui paraît banal que naît l'idée subtile...Le temps et la lumière, les deux éléments que sont la définition même de la photographie sont ici traduits de façon pure et simple, et trouvent leur parfaite illustration dans la sérialité de ces images. » 

Frédéric JEAN « Côté-Scène » Déc. 93




Vrais Rêves - Bruxelles 2012 -



    «Une lumière qui s’écoule dans le temps  …D’une beauté intense, les photos de Yannig Hedel jouent avec le ciel et des éléments d’architecture. S’y révèle un regard photographique singulier, à contre-courant des tendances sociologiques ou documentaires de la photographie. Une sensibilité têtue qui refuse les effets, ancre son exigeante austérité dans un noir et blanc systématique, capte des jeux de lumière sur des façade de maisons sans gloire(…) l’unique sujet de son travail, c’est la lumière et le rapport au temps qu’elle induit. »
                                                                               
        Serge HARTMANN      DNA– Févr. 2007



"L'oeil du collectionneur" MAMC Strasbourg 2017









 Préface du catalogue « Ici, là,voire plus loin »
(galerie Vrais Rêves - Yannig HEDEL 2016)

« Composer avec l’illusion,

Lorsque le tournant numérique se généralise, au début des années 2000, Yannig Hédel a déjà élaboré une œuvre photographique structurée autour de principes de travail et de sujets précis : pratique de la marche urbaine, intérêt pour l’architecture, bouleversement des codes de l’image (proche et lointain, échelle, profondeur), répétition, proximité avec l’abstraction.
Ce type de travail, réglé par une méthode, n’aurait pas dû être particulièrement perméable au bouleversement numérique.
Mais des paramètres personnels se sont imposés à Yannig Hédel, qui l’ont contraint à prendre de la distance avec sa pratique de photographe-marcheur. Le recours au numérique (2007) a accentué et accompagné ce qui devenait une modification profonde de sa stratégie de création.

Au regard de ces deux périodes, et devant l’amplitude du travail, il est important aujourd’hui de situer l’œuvre de Yannig Hédel dans l’histoire de l’art, et de mettre en perspective ses particularités et ses évolutions internes.
Les photographies argentiques en noir et blanc des premières décennies sont celles du photographe arpenteur des villes, dont la quête tenace ne s’exprime ni dans la street photography ni dans les vues urbaines qui caractérisent les années 80. Ses images  présentent des formes géométriques prélevées dans la ville, prodigieusement silencieuses. Chacune porte les effets d’une discrète métamorphose, dont le ressort principal tient dans la perte d’échelle : pignons d’immeubles transmués en pyramides, cheminées dilatées à la taille d’un bâtiment, modénatures des années 30 prenant des accents de temple Maya. Les tonalités de gris sont d’une subtilité remarquable, entretenues par les grandes plages unies que dégagent ses formes géométriques.

Ces caractéristiques premières semblent rapprocher son travail de divers courants artistiques. Ainsi, une lecture moderniste à la manière de Greenberg engloberait-elle avec justesse certaines constantes de ce travail : la concision des formes, la quasi-disparition du sujet, la réduction minimaliste des images, leur faible contraste, leur composition géométrique. Tout cela semble conduire le travail vers une recherche purement esthétique, dotée de l’aura d’œuvre d’art, coupée de son origine photographique.
Mais la persistance d’un lien indiciel entre le réel et l’image contredit cette lecture ; le spectateur peut identifier le sujet, à travers l’enduit d’un mur, un colloque de pigeons, la présence figurale du ciel - paradoxalement plus réel que les monolithes de béton. La photographie de cette première période reste bien un indice visuel connecté au contexte, et ne s’en émancipe jamais au profit d’une picturalité ou d’une complète déréalisation.

D’autres aspects du travail pourraient le rapprocher de la photographie conceptuelle : l’opération de cadrage sera à plusieurs reprises augmentée d’un protocole minutieux, pour traquer la course de l’ombre sur le mur. La prise de vue, cent fois répétée au fil des saisons, sera d’ailleurs toujours faite sans pied, au 50 mm avec un réflex 24 x 36. (série De labore solis).
Ces moyens simples forment la plus haute des exigences de Yannig Hédel : l’humilité technique, suffisante et nécessaire pour maîtriser lumière et temps, et consacrer la dimension platonicienne du simulacre photographique.
Mais ce protocole, cette illustration de la notion de temps, ce penchant pour des sujets banals (barres d’immeubles, cheminées sans qualités) et l’usage de la répétition même, peuvent évoquer les expériences des premiers conceptuels : John Hilliard, Hans-Peter Feldmann ou Douglas Huebler. Une incompatibilité de dates s’y oppose cependant, et, plus fondamentalement, le propos de YH n’est pas de démontrer les artifices machiniques de la photographie, ni de dénoncer les pouvoirs et dangers de l’image, encore moins de substituer à l’image, du langage. La contagion conceptuelle n’est qu’une apparence, une fausse piste.

En 2007, Yannig Hédel se retrouve aux frontières d‘un art post-moderne lorsqu’il adopte le numérique. Son œuvre sera désormais entièrement traversée par le montage, mais aussi la collecte d’images, et évidemment la retouche – ce qu’André Gunthert nomme la « versatilité » du numérique ; ses œuvres sont visibles sur le net, même si l’artiste reste attaché aux formes traditionnelles que sont l’exposition et son corollaire, le tirage sur papier.
Son nouveau protocole de travail consiste à assembler des images collectées sur internet avec ses propres images, actuelles ou anciennes, dans des compositions de format panoramique. Et les prises de vue réelles se font principalement de la fenêtre de l’appartement perché à Caluire, ouvert sur les quatre points cardinaux.
Ce qui est nouveau dans la série «Vues de la fenêtre» c’est que les éléments d’architecture, entretiennent désormais une dialectique avec des paysages. Ils masquent et révèlent en même temps des panoramas richement colorés, suavement enveloppés de lumière. Tantôt la ville est animée par ses constructions, ses crêtes de tours, ses enfilades de cubes ; tantôt elle est noyée dans les brumes, liquide, sublimée.

Si l’architecture est toujours le sujet central, elle est désormais hybridée, comparée, relativisée. Elle semble même de plus en plus servir de support à discourir, invoquer un âge d’or et appeler à une éthique universelle.
Hédel écrit : « la Suite cordouane [avec motifs d’azulejos, 2012] rend  hommage à la collaboration fraternelle et oecuménique des trois grandes religions, vers l'an mil, à Cordoue. »
La Suite assyrienne (2016) tout aussi hybride, rassemble, dit-il encore, «des pignons photographiés en banlieue lyonnaise, mais assimilés à des temples assyriens par l'adjonction (...) d'écritures cunéiformes ou d'éléments archéologiques antiques provenant de ces régions où ils sont actuellement détruits ou menacés».
Les vitraux géométriques de l’Europe du nord comme les azulejos sont des supports d’étude, redessinés au crayon par YH suite à ses voyages, pour saisir les permanences formelles et les répercussions de cette abstraction sur la vie spirituelle. Ils sont intégrés à ses photographies parce que, dit l’artiste, « les recherches formelles (le Bauhaus, Tony Garnier ou Le Corbusier…) affirmaient  un humanisme positiviste, une foi dans l’avenir ou le progrès en s’efforçant d’apporter à la majorité des hommes (…) un cadre quotidien voué à favoriser leur épanouissement».

Un degré de plus est franchi dans cette période de grande liberté lorsque l’artiste, rompu aux illusions d’échelle, passe au simulacre véritable : il installe dans ses images des éléments de bâti qui ne sont que d’habiles vues du lave-vaisselle ou du placard de cuisine, ennoblis en piliers ou en belvédères.
A son frugal émerveillement pour l’architecture de la première époque, succède ce loufoque succédané, assez post-moderne dans l’esprit : désenchantement, et joyeuse mosaïque de citations et reprises.
Il reste toujours en arrière-plan un discours sur l’universalité des formes,  architectoniques ou autres, qui n’est pas que l’apanage de notre époque : la cabane primitive  de l’abbé Laugier, quoique inhabitable, renfermait les termes minimaux de l’architecture. « Il signifiait que par-delà Rome et la Grèce il y avait un principe qui constituait pour ainsi dire la pure essence de l’architecture »

Les deux périodes de l’œuvre se répondent par spécularité : autrefois immergé dans la ville, l’artiste est désormais posté dans un point d’observation dominant ; après avoir capté ses détails, ingéré son organisme, il prend maintenant la ville lointaine pour toile de fond.
Au-delà du modèle de production d’images chez Hédel, qui a tant évolué qu’il s’en trouve inversé, c’est peut être l’ensemble de l’œuvre qu’il faut reconsidérer.

La position artistique de Yannig Hédel est à entendre comme une métaphore, qui englobe non seulement ses images mais aussi les moyens qu’il a utilisés pour les réaliser.
Comme Melville l’amène dans La véranda, le paysage et l’architecture, et sans doute aussi le réel dans son entier transmutent selon la position du spectateur. En somme, le point de vue pervertit la vision.
Le narrateur de la nouvelle entreprend un voyage pour vérifier la source d’une lumière  merveilleuse, fugitive, aperçue sur la montagne face à sa véranda. A l’arrivée de son expédition, il constate que ce reflet est le fait d’une maison ; puis découvre que l’occupante de cette maison observe chaque jour un reflet similaire, qui l’obsède car elle ne peut l’identifier. Le narrateur comprend qu’il s’agit de sa propre véranda, mais choisit de ne pas lui révéler.
Melville met en relation les deux points du voyage comme une illusion réciproque.
Le paysage sert alternativement de poste d’observation et de sujet à regarder ; le monde de Melville est un théâtre qui se transforme sans cesse, nous obligeant à un exercice de déchiffrement permanent.
La série La rose des vents  (2004) confirme le bien fondé de la comparaison avec Melville : YH photographia son immeuble à partir d’un point du paysage qu’il avait choisi de sa fenêtre. Puis, de l’immeuble, il photographia ce point du paysage. Les images, montrées par paires, opèrent une sorte de dévoilement.  Elles mettent en évidence l’idée que le rapprochement et l’élucidation, malgré leur réciprocité, annihilent ce qui est derrière toute vision : l’imaginaire, la projection, la construction mentale qui siègent dans l’esprit de chacun.

Ce n’est qu’une fois articulé à ce qui le forge, que le travail de Yannig Hédel apparaît dans sa spécificité. Les questions formelles, les règles de travail, ne seraient que des exercices creux s’ils n’étaient tissés avec un édifice métaphorique à la fois unique et universel : il dit que l’imaginaire fonde notre regard conscient, et qu’il nous permet de composer avec l’illusion du réel.

                                                                            Françoise Lonardoni - Août 2016
                          Historienne de l’art - Responsable du service culturel au Musée d’art contemporain de Lyon



 Bouleversement pas si profond d’ailleurs si l’on considère l’esthétique de l’image proprement dite, mais dont on constate aujourd’hui qu’il s’est plutôt illustré dans les modes de diffusion et de post-production, selon André Gunthert : L’image partagée – la photographie numérique. Ēd. Textuel, 2015.
 Le marché a instauré la notion d’ « originalité » pour la photographie, provoquant « la résurgence d’une manière d’aura, substitut fétichiste de celle qui entourait l’œuvre d’art ». Hubert Damisch, préface à Rosalind Krauss : Le photographique, pour une théorie des écarts. Ēd. Macula, 1990
 « l’index ou indice évoque le référent grâce à une trace ou empreinte. La photographie appartient toujours à l’ordre de l’index ». (d’après C. S. Peirce) François Soulages : Esthétique de la photographie.  Ēd.Nathan, 2001
 Yannig Hédel expose pour la première fois  en 1979, bien après les débuts du mouvement  conceptuel (1961)
 Gunthert op. cit.
 Abbé Marc-Antoine Laugier : Essai sur l'Architecture. Paris, Duchêne,  1755.
 John Summerson : Le langage classique de l’architecture. Ēd. L’équerre, 1981
 Hermann Melville – La véranda.  éd. Garnier Flammarion, 1991